Occitanie Neuf coops ovines communiquent pour recruter
Le 27 septembre, neuf coopératives ovines de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées se sont regroupées pour communiquer ensemble sur les opportunités d'installation dans la région.
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« Il s'agit d'une déclaration d'intention, explique Jean-Pierre Arcoutel, président de Coop de France Midi-Pyrénées et éleveur ovin dans le Lot. Dans plusieurs coopératives, des dispositifs fonctionnent déjà pour sensibiliser les jeunes et leur faire découvrir l'élevage ovin. Dans d'autres, c'est en train de se mettre en place. Notre objectif est de l'annoncer tous ensemble et de faire savoir que nous croyons en notre filière et sommes prêts à accueillir de nouveaux éleveurs, afin de pouvoir produire toute l'année, des agneaux de qualité. »Ainsi, neuf coopératives, Capel, GEOC, Unicor, Aprovia, Arterris, Sica2G, Terre Ovine, Célia, Coopérative catalane des éleveurs, s'associent pour suciter l'envie de devenir producteur d'ovins dans le cadre du programme d'actions Inn'Ovin.De nombreux départs à la retraiteSur la grande région Occitanie (Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées), première région productrice d'ovins, 61 % des éleveurs vont demander leurs droits à la retraite dans les cinq années à venir. Or la filière offre aujourd'hui des perspectives intéressantes pour les candidats à l'installation.« Durant ces dix dernières années, le prix d'achat de l'agneau a progressé de près de 40 %, expliquent les neuf coops dans leur communiqué. Celui-ci devrait se maintenir dans les années à venir en raison du manque de disponibilité du produit et d'une demande soutenue en viande sous signes officiels de qualité (label rouge, IGP et agriculture biologique). »Une communication cibléeLa fédération régionale des coops a préparé des encarts distribués aux coopératives pour leur propre communication. « La production ovine régionale dispose d'une grande diversité de modèles de production, indique Sophie Huby, coordinatrice régionale de la filière. Nous avons préparé des documents de communication présentant les données technico-économiques de chaque système d'élevage, correspondant aux différents territoires (Causses, zones de côteaux, zones de grandes cultures, Ségala, piémont pyrénéen), afin que les candidats à l'installation aient des données au plus proche du terrain. »A l'écoute des jeunes agriculteurs« Nous avons également regroupé des jeunes pour leur demander quelles étaient leurs attentes, ajoute Jean-Pierre Arcoutel. Ce qu'ils aimeraient, ce sont des prix garantis, ce qui est très difficile à mettre en oeuvre. En revanche, certaines coops sont prêtes à faire un effort pour payer les jeunes agriculteurs un peu plus que les autres. A cela s'ajoutent les aides qui leur sont déjà proposées sur le matériel d'élevage, les appros, les services vétérinaires ou la mise de fonds dans le capital social. » Dans le Lot, le plan de soutien au développement du cheptel ovin mis en place par la Capel, a déjà permis de signer une douzaine de contrats.
Florence Jacquemoud
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